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Continuum

Continuum
  • Ekoua, jeune immigré, est plongé dans le coma où il fait la rencontre de deux hommes. Le 1er lui montre un futur chaotique, l'autre lui dit ce qu'il doit faire... Leurs espaces temps vont devoir s'arranger d'un seul continuum...
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19 août 2010

Quand Ekoua rencontre...

  Ekoua avait un sérieux mal de crâne. Assis en caleçon sur son lit, la tête entre les jambes, les mains de chaque côté, les souvenirs de la veille ne remontaient pas en surface...                                                                                        

   ("quelle heure il  est ?")   

Les gros chiffres rouges de son réveil se mélangeaient aux 8 digital. Il avait beau essayer de visualiser approximativement quelquechose, pas moyen de fixer cette maudite heure...                                                                                             

Quand il se leva, les murs et les sols avançaient et reculaient, et par moment semblaient même disparaître ... Le vertige le rassit sur le lit ; un vertige qui se prolongea un instant dans ses jambes.                   

Puis plus rien - trou noir -

Prenant une grande respiration (comme suite à une plongée en apnée), Ekoua reprit violemment conscience  et sursauta sec, à la vue d'un sinistre individu.    Assis à sa droite, dans son vieux fauteuil en cuir brun, un gars comme lui : typé chinois ou asiatique, avec des yeux plus noirs, plus bridés et au fond, pas très chinois (?!), une tignasse aussi brune et aussi mal coiffée et un look tout aussi peu commode !    Sautant de son lit à la recherche de n'importe quel moyen de défense, il eu a nouveau un souffle au coeur quand il aperçut un autre type. Un air plus clair mais un air tout aussi bizarre.

"Hé vous me faites quoi là...c'est quoi ce plan et c'est quoi ces fringues ?"      Ekoua, lampe de chevet en main, se tourna vers la cuisine pour tenter de choper un couteau.

( "Pour ce que j'en ferai" )

Bon écoutez, y a pas de problème, vous prenez ce que vous voulez, et tayo, hasta luego... et bien sûr, j'ai rien vu"

D'un air peu convaincu, Ekoua se retourna vers les intrus qui le suivaient attentivement des yeux. Aucune expression sur leur visage, rien  : ni positif, ni négatif, ni intérrogatif. Des yeux cernés à peine visible...

C'est en les regardant davantage, qu'Ekoua eut une soudaine envie de cigarette. Cette visite ne lui disait vraiment rien de bon et son mal de crâne n'était pas passé.

"ca va passer" lui dit calmement le plus grand (et le plus clair !).

"ahh !? j'apprécie que vous commenciez les présentations...juste, heu, savoir où je vais ou ...où ...où on va ?!

Vous auriez pas une clope ? non ?!" Ekoua, les bras croisé, pouvait consciemment sentir son stress monté en flêche ; il finit par s'assoir quand un nouveau vertige le surpris.

Ekoua, le regard froncé à beugler comme un âne, eut un flash soudain lui montrant un tout autre décor ; un tout autre décor avec les mêmes personnages placés exactement au même endroit. Un endroit étrangement familier et en ruine comme après une vilaine guerre. Une image furtive ponctuée d' un vif sentiment, limite terrifiant.. La tête en arrière, les yeux hagards fixant chaque côté, il se persuada qu'il était en train de rêver.

"Non je suis désolé mais tu ne rêves pas". L'homme clair brisa enfin le silence qui encerclait les deux intrus depuis le début. Sa voix était aussi impressionnante que son allure : profonde, grave et un je ne sais quoi d'hypnotique.   "Je me nomme Kaychid et lui, Caglayan. Nous sommes bien réels malgré ta vue embrouillée". Hypnotique ou pas, Ekoua se remit debout, l'index accusateur "c'est pas ma vue qu'est embrouillée, c'est carrément mon cerveau... je parie que vous m'avez drogué ?!" "Va falloir que tu te calmes ou clairement j'vais y être obligé. Bon écoute, tu viens d'avoir un accident et dans ta réalité, tu es dans le coma"

"Je rêve...vous auriez pas une clope ?"                                                                                                                            A la vue de son interlocuteur complètement disjoncté, Kaychid baissa la tête et continua "tu as reçu une décharge de 400 gt : autant dire que ta vie tient à un fil. Tant que nous sommes là, tu ne crains presque rien...

"Nooooon ?! (ironique) j'aime bien le "presque" ! et quoi faut que je dise merci en prime; mais merci, MERCI...ah vraiment merci...pas de clopes, sûrs ?"

"Bon calme toi !" "

Ca y est on l' a perdu."

Ekoua s'évanouit. trou noir

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